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À quelques heures de leur rencontre avec Monaco, l’équipe parisienne affiche une confiance inébranlable. Sous la direction de Luis Enrique, les joueurs ont vécu une semaine exceptionnelle, se qualifiant aisément pour les barrages de la Ligue des champions après avoir dominé Stuttgart, puis en infligeant une lourde défaite à leur futur adversaire à Francis-Le Blé, avant de s’assurer une place en quarts de finale de la Coupe de France sans trop d’efforts. Le club de la capitale retrouve son statut de machine à gagner, avec ses avantages et ses inconvénients.
Le PSG, une invincibilité rare en Ligue 1 en février
Depuis la saison 2015-2016, le Paris Saint-Germain n’avait jamais été invaincu en Ligue 1 à la date du 6 février. Leur dernier revers en championnat remonte au 12 mai 2024, lors de la 33e journée contre Toulouse, alors que le club avait déjà remporté son 12e titre de champion de France. Luis Enrique a une vision claire à ce sujet : « L’invincibilité ne m’importe guère. Ce qui compte, c’est de décrocher des titres, d’élever le club et de rendre nos supporters fiers. » Au-delà de cet aspect symbolique, le PSG domine la compétition, même après le départ de stars comme Mbappé, Messi et Neymar, et alors qu’il traverse une phase de transition axée sur la jeunesse plutôt que sur le bling-bling : « J’ai eu le courage de dire l’an dernier que nous serions plus forts cette saison. Je suis convaincu que nous sommes plus efficaces en attaque et en défense, les statistiques le prouvent. » L’entraîneur espagnol se réjouit de cette évolution.
Actuellement, c’est l’une des meilleures équipes d’Europe.
Les Monégasques, qui semblaient être l’un des adversaires les plus redoutables sur le papier, traversent une période difficile. En effet, les joueurs d’Adi Hütter n’ont réussi à obtenir qu’un point face aux autres équipes du top 5 de Ligue 1 lors de la première moitié de la saison. Bien qu’il ait déclaré que « tout était possible », le coach allemand admet que la tâche s’annonce ardue ce vendredi : « Actuellement, c’est l’une des meilleures équipes d’Europe. Ils sont plus forts qu’en décembre. » Il est donc difficile d’imaginer que l’équipe de la Principauté puisse semer le trouble au Parc des Princes.
Avec un tel rythme, le PSG semble bien parti pour renforcer son emprise sur la Ligue 1, mais pas seulement. Bien que Paris n’ait remporté que 3 des 6 dernières Coupes de France, un certain suspense était revenu quant à l’identité du vainqueur. Cependant, les performances décevantes des clubs de l’élite dans cette compétition ouvrent une voie dégagée au PSG pour décrocher son 16e titre. Cela est bénéfique pour le club parisien, mais moins pour le football français dans son ensemble, qui n’a pas intérêt à voir revenir une domination totale de Paris, comme cela a pu être le cas dans les années 2010.
Rétablir le suspense dans le championnat
Si, en Ligue 1, le complexe d’infériorité des autres équipes persiste, en Europe, le PSG, bien qu’il soit considéré comme un club majeur, peine à impressionner ses rivaux. La phase de groupes de la Ligue des champions en témoigne : à part une victoire éclatante contre un Manchester City en difficulté (4-2), le PSG a subi des défaites contre Arsenal (2-0), le Bayern Munich (0-1) et l’Atlético de Madrid (1-2). Ce n’est pas uniquement la faute de son championnat si le PSG échoue lors de ces soirées européennes, mais il est également vrai que même un club aussi riche ne peut pas se permettre de dominer seul, surtout lorsque les autres clubs français traversent des saisons en demi-teinte. On ne sait pas encore si le record de Nantes sera battu, mais une victoire contre Monaco, une équipe qui a souvent posé des problèmes au PSG, rapprocherait les Parisiens de cet objectif à peine évoqué. Il n’est jamais bon de connaître le nom du champion avant l’arrivée du printemps.
Luis Enrique satisfait du visage affiché par son PSG après le départ de Kylian Mbappé
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