Buts : Ben Seghir (13e) et Magassa (67e) pour l’ASM // Pavlídis (48e), Cabral (84e) et Amdouni (88e) pour les Aigles
Réduite à dix joueurs en début de seconde période, l’AS Monaco a cru pouvoir maîtriser un Benfica en difficulté. Cependant, le talent d’Ángel Di María a fait basculer le match, offrant deux passes décisives dans les dernières minutes, permettant ainsi aux Lisboètes de s’imposer sur le Rocher pour la première fois cette saison en Coupe d’Europe (3-2). Actuellement en huitième position, l’ASM reste compétitive, tandis que Benfica grimpe à la quatorzième place.
Devant un stade Louis-II étonnamment plein, l’ASM démarre bien la rencontre, même si El Fideo met déjà à l’épreuve Radosław Majecki (8e). Eliesse Ben Seghir répond rapidement en reprenant un ballon de près, mais l’international marocain ne parvient pas à cadrer (9e). Ce n’est que partie remise : sur une contre-attaque orchestrée par une belle sortie de balle d’Aleksandr Golovin, Ben Seghir se montre à nouveau décisif en reprenant le service du Russe, cette fois avec succès (1-0, 13e).
Ce beau mouvement collectif récompense un excellent début de match des Monégasques, qui par la suite, perdent leur rythme : Álvaro Carreras voit sa frappe déviée par Wilfried Singo frôler les cages de Majecki, qui est battu, puis le pressing des joueurs de Benfica met à mal l’organisation monégasque, qui a de la chance de voir Di María échouer face à son gardien (37e). Sur le corner suivant, la tête de Nicolás Otamendi passe juste au-dessus de la barre, Majecki ayant raté sa sortie.
Les Monégasques reviennent sur le terrain avec détermination et intensifient leur jeu dans la surface portugaise. Breel Embolo se distingue en reprenant une frappe molle d’Akliouche, mais sa tentative s’écrase sur le montant de Turbin. Sur l’action suivante, les Portugais répliquent avec une contre-attaque rapide, stoppée par Caio Henrique… qui, dans une remise maladroite vers Majecki, permet à Vangélis Pavlídis de marquer dans un but vide, inscrivant ainsi son premier but en Ligue des champions (1-1, 48e).
Le spectacle de la VAR
Les hommes d’Adi Hütter ne se laissent pas abattre. À peine le jeu repris qu’Embolo lance Akliouche en profondeur, qui réussit à tromper Turbin pour redonner l’avantage à son équipe… avant que la VAR ne vienne annuler le but pour un hors-jeu de quelques centimètres. Dans les minutes suivantes, Di María s’illustre en s’infiltrant dans la surface monégasque, et Alexander Bah surgit pour marquer, mais là encore, la VAR intervient pour signaler un hors-jeu d’un pied de l’argentin (54e).
La tension monte encore d’un cran : Wilfried Singo reçoit un second carton jaune pour un coup de coude lors d’un duel aérien (58e). Monaco, loin de se décourager, continue d’avancer, et Soungoutou Magassa reprend un centre en retrait de Christian Mawissa Elebi (2-1, 67e). Un coaching gagnant d’Adi Hütter, qui avait fait entrer les deux joueurs dix minutes plus tôt. Alors que l’on pense que la chance sourit enfin aux Monégasques, El Fideo remet son talent en avant en délivrant une passe décisive pour Arthur Cabral (2-2, 84e). Quelques minutes plus tard, il récidive avec un centre parfait pour Mohamed Zeki Amdouni, qui crucifie l’ASM d’une tête puissante (2-3, 88e). Pour la première fois de la saison, Monaco s’incline en Ligue des champions.
