→ Réagir avec plus de vigueur face à l’intensité
Durant 45 minutes à l’Emirates Stadium, Vitinha, João Neves, Warren Zaïre-Emery et l’ensemble de l’équipe parisienne ont été dominés. En termes d’intensité, de duels et de contrôle du ballon, ce trio de milieux de terrain a peiné à rivaliser avec la puissance et le talent des Gunners. « Ils ont surpassé notre intensité, chaque duel était un défi. Il est impossible d’être compétitif si l’on ne remporte pas les duels », a admis Luis Enrique lors de la conférence de presse, conscient de la supériorité des Londoniens.
→ Maîtriser les phases aériennes
« Nous avons commis des erreurs sur les centres, et cela nous a coûté des buts. Ils ont su exploiter nos faiblesses. » Marquinhos a exprimé un constat partagé par tous au micro de Canal +. Comme lors de précédents matchs contre le Borussia Dortmund ou le FC Barcelone, les Parisiens ont encore montré des lacunes dans le jeu aérien. Gianluigi Donnarumma, quant à lui, a une fois de plus montré des signes de fragilité. « On parle de l’une des équipes les plus redoutables sur coups de pied arrêtés au monde. Chaque équipe doit progresser dans tous les aspects du jeu, nous y compris », a répondu Luis Enrique, esquivant la question sur les faiblesses aériennes de son équipe. Pourtant, la réalité est là.
5 – Paris a encaissé 5 buts de la tête en Ligue des Champions depuis le début de la saison dernière, aucune équipe n’en a concédé davantage sur cette période. Un véritable fléau. #ARSPSG pic.twitter.com/R8njKpVzKU
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→ Un attaquant décisif
Depuis le doublé de Kylian Mbappé lors de la victoire 1-4 au Camp Nou, aucun joueur du PSG n’a réussi à marquer en compétition européenne (soit 81 tirs consécutifs sans succès). Pour la première fois en neuf ans, le PSG est resté muet lors de la phase de groupes de la Ligue des Champions, après un match où l’équipe a semblé incapable de trouver le chemin des filets. Les performances et le potentiel de l’attaque parisienne soulèvent des questions, mais il y a peut-être une lueur d’espoir : Gonçalo Ramos pourrait être la réponse, à condition qu’il puisse concrétiser les attentes suscitées la saison précédente. Sinon, il faudra éviter de toucher les montants.
12 – Montants touchés en Ligue des Champions en 2024.
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Poisse. #ARSPSG pic.twitter.com/bMBQ4Mw6vD
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→ Un banc de touche plus solide
Quelques absences et l’équipe s’effondre. Ce constat a été particulièrement évident lors du match contre Rennes, et il s’est répété à Londres, malgré quelques retours. Avec seulement quatre nouvelles recrues, Paris a considérablement réduit son effectif, et des joueurs comme Désiré Doué, encore trop jeune pour briller dans un tel match, doivent encore s’adapter à ce niveau de compétition. Seule l’entrée de deux joueurs (Fabián Ruiz et Randal Kolo Muani) pour tenter de renverser la situation était insuffisante. Une situation que Luis Enrique a lui-même souhaitée, ne manquant jamais de souligner sa satisfaction depuis le début de la saison.
→ Trouver le bon équilibre avec Luis Enrique
« Si je devais porter la responsabilité de cette défaite, je l’accepterais. » Après avoir refusé d’expliquer sa stratégie du jour au micro de Canal +, Luis Enrique a pris ses responsabilités en conférence de presse. En écartant Ousmane Dembélé, il a clairement affirmé son autorité. Reste à savoir quelle direction il choisira.
« Je n’ai aucune intention d’expliquer ma tactique, car vous ne la comprendriez pas » 🥶
Luis Enrique, visiblement agacé, s’est montré peu loquace après la défaite contre Arsenal (2-0) 😶
Comprenez-vous la réaction du coach parisien ? #ARSPSG | #UCL pic.twitter.com/BXQLyC08gF
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« Pour évaluer le véritable niveau de notre équipe, il faudra attendre la fin de la saison, a-t-il ajouté face aux journalistes. C’était notre premier match de haut niveau, d’autres suivront. » Et cela commence dès les semaines à venir, avec un déplacement à Marseille et les réceptions du PSV et de l’Atlético de Madrid. Des progrès rapides seront nécessaires.
La performance éclatante d’Abdallah Sima
