→ Retirer le brassard de capitaine à Bruno Fernandes
Il est indéniable que Bruno Fernandes suscite des sentiments mitigés. Avec son attitude souvent jugée provocante et son style de jeu controversé, le milieu de terrain portugais ne laisse personne indifférent. Pourtant, à Manchester United, il a été désigné capitaine, une décision qui semble avoir coïncidé avec une série de performances décevantes. La dernière en date ? Une défaite 2-0 contre Wolverhampton, où il a également reçu un carton rouge. Il serait peut-être judicieux de lui retirer ce brassard et de le confier à un véritable leader sur le terrain.
Before this season, Bruno Fernandes had never received a red card as a Man Utd player.
Now he has THREE 😳 pic.twitter.com/mXwAN4n3hq
— B/R Football (@brfootball) December 26, 2024
→ Mettre un ancien joueur sur le banc
En hiver 2018, Ole Gunnar Solskjær prenait les rênes de Manchester United. Son bilan ? Trois saisons marquées par une qualification en quart de finale de la Ligue des champions après avoir éliminé le PSG, une finale de Ligue Europa, et une place sur le podium de la Premier League. Puis, en été 2021, Cristiano Ronaldo, à l’époque âgé de 36 ans, revenait à Old Trafford, terminant sa première saison avec 24 buts, devenant ainsi le meilleur buteur du club. En automne 2024, Ruud van Nistelrooy a pris l’intérim, affichant un bilan impressionnant de trois victoires en quatre matchs. Pourtant, Manchester United a choisi de faire appel à Ralf Rangnick, Erik ten Hag, et maintenant Rúben Amorim. La question se pose : pourquoi ne pas laisser les anciens joueurs guider le club ?
5 – Since Rúben Amorim’s first game in charge of Manchester United in November, only Southampton (6) have lost more games among Premier League sides in all competitions than their five. Teething. pic.twitter.com/EEKuuIIKLf
— OptaJoe (@OptaJoe) December 26, 2024
→ Retour au schéma 4-4-2
Rappelons-nous du 4-4-2, ce système classique qui a fait ses preuves. Avec quatre défenseurs, quatre milieux et deux attaquants, ce dispositif a été la pierre angulaire du succès de Manchester United sous Sir Alex Ferguson. Plutôt que de s’accrocher à un 3-4-2-1 peu convaincant, Rúben Amorim devrait envisager de revenir à ces bases solides, où les défenseurs défendent, les milieux distribuent le jeu et les attaquants marquent des buts.
→ Lutter pour le maintien
À la mi-saison, Manchester United se retrouve à seulement huit points de la zone de relégation. Une telle déclaration aurait été impensable il y a dix ans, mais en 2024, elle reflète une réalité alarmante pour l’un des clubs les plus prestigieux d’Angleterre. À l’approche de la nouvelle année, les confrontations à venir contre des équipes comme Crystal Palace, Wolverhampton ou Ipswich seront cruciales, bien plus que celles contre Chelsea, Arsenal ou Newcastle. Avec 19 matchs restants début 2025, il est impératif de sécuriser des points pour éviter une chute dramatique.
5 – Manchester United are the first side in the Premier League era to lose five matches in all competitions in consecutive Decembers, losing five games in both December 2023 and December 2024. Humbug. pic.twitter.com/6aHgtwymmK
— OptaJoe (@OptaJoe) December 27, 2024
→ S’inspirer de Chelsea
Les deux dernières saisons ont été tumultueuses pour Chelsea, avec un changement de propriétaire et une multitude de nouveaux joueurs. Cependant, sous la direction de Cole Palmer et Enzo Maresca, le club a réussi à redresser la barre et à retrouver sa place parmi l’élite. Pour Manchester United, le chemin à suivre est clair : il faudra traverser des moments difficiles jusqu’à la fin de la saison, préserver une position respectable au classement, puis permettre à Rúben Amorim de renforcer l’équipe pour l’avenir. Si avenir il y a, bien sûr.
Rúben Amorim : « Je continuerai avec mes idées jusqu’à la fin »

