À la veille de la finale de l’Euro 2024, Berlin se prépare à être le centre d’attention du monde entier. Cependant, malgré l’excitation palpable, la ville semble plongée dans une ambiance estivale ordinaire. Les touristes se promènent autour de la porte de Brandebourg, ignorant les tentatives de prosélytisme d’un petit groupe de femmes illuminées. Pendant ce temps, un Anglais interrompt bruyamment une prière pour chanter « It’s Coming Home ».
Dans les magasins de sport, les maillots de l’équipe allemande sont introuvables depuis leur élimination contre l’Espagne. Les boutiques de souvenirs, quant à elles, regorgent de produits dérivés de l’Euro, même si les prix restent élevés. Malgré l’absence de maillots en rayon, certains fans continuent de porter fièrement les couleurs nationales, profitant des derniers jours de la compétition pour célébrer le football.
À la Fanmeile de la porte de Brandebourg, les maillots anglais et espagnols commencent à se faire remarquer. L’immense cage de but en métal, qui devait être détruite, est désormais en vente pour 180 000 euros. Malgré une affluence moyenne de 50 000 personnes par jour, l’Euro n’a pas été aussi rentable que prévu pour les commerç