La lutte se poursuit.
En Ligue 2, les supporters continuent de faire entendre leur mécontentement. Lors du match de mardi soir entre Pau et Lorient, les ultras lorientais présents dans les tribunes ont démontré qu’ils n’avaient pas encore accepté le changement de programmation du multiplex de Ligue 2, qui a été déplacé du samedi soir au vendredi soir par le diffuseur beIN Sports, une décision qui semblait inévitable.
Bien que le climat ait semblé se calmer ces dernières semaines après divers incidents survenus cet été, la rencontre entre Pau et Lorient (1-0) a de nouveau été troublée. Ce mercredi, beIN Sports a même rapporté à L’Équipe que « la couverture du match a été compromise en raison de lasers pointés depuis la tribune des visiteurs, visant plusieurs caméras durant la première mi-temps, avant que la situation ne s’améliore à partir de la 50e minute. »
Le parquet de Pau a annoncé qu’une enquête préliminaire était en cours pour « utilisation d’un appareil laser non destiné à un usage spécifique autorisé, de classe supérieure à 2 ». Ce délit pourrait entraîner jusqu’à six mois de prison et une amende de 7500 euros.
Un retrait de beIN Sports en vue ?
Face à ces nouvelles perturbations, beIN Sports pourrait envisager une décision drastique dans les semaines à venir. Le 5 septembre, Florent Houzot, le directeur de la rédaction de la chaîne, a exprimé son souhait d’un arrêt des violences, menaçant d’un retrait de beIN: « Je déplore que les clubs sous contrat avec beIN Sports ne soutiennent pas davantage notre position. Pour certains d’entre eux, notre paiement des droits télé représente plus de 50 % de leurs revenus. Il est temps qu’ils prennent une position claire. Si cela ne se produit pas, ils devront en assumer les conséquences. S’ils votent majoritairement pour un multiplex de L2 le samedi, cela se fera sans beIN Sports », a-t-il déclaré à L’Équipe.
Est-il possible que la Ligue 2 soit diffusée sur France 3 régions à l’avenir ?
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