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Les saisons se succèdent à Marseille, et les événements semblent se répéter. Dix ans après le départ inattendu de Marcelo Bielsa suite à une défaite contre Caen (0-1) lors de l’ouverture de la saison 2015-2016, et deux ans après le départ tumultueux de Marcelino après seulement cinq matchs, l’OM a de nouveau plongé dans une atmosphère tendue dès le mois d’août. Une seule journée a suffi pour assombrir un ciel qui semblait pourtant serein.
Un système en déséquilibre
Il est surprenant de constater que le moral des Marseillais ait pu être affecté après un été marqué par la tranquillité. Pour la première fois depuis longtemps, un entraîneur a prolongé son contrat pour une nouvelle saison, des joueurs clés ont été conservés, et un mercato ambitieux a été mis en place pour garantir la compétitivité du club dans toutes les compétitions. De plus, la préparation estivale s’est déroulée sans aucune défaite. L’ensemble de la communauté olympienne, des dirigeants aux supporters, semblait unie, notamment grâce à la diffusion du documentaire Sans jamais rien lâcher, qui retrace la saison 2024-2025. Cependant, cette harmonie a été brisée lors d’une défaite contre Rennes, où les Olympiens ont manqué d’efficacité, touchant deux fois les poteaux et ne parvenant pas à capitaliser sur leur supériorité numérique pendant près d’une heure.
Bien que certains joueurs n’aient pas été à la hauteur de leurs performances habituelles, ce qui est compréhensible pour un premier match de la saison, les discussions dans le vestiaire ont été plus intenses que sur le terrain. Roberto De Zerbi, connu pour son franc-parler, a exprimé son mécontentement envers ses joueurs, les incitant à faire preuve de plus de courage et de détermination, comme l’a rapporté Ici Provence : « Les autres nous battent sur le terrain, et nous, on se dispute ici. Cela montre que nous manquons de caractère. À Marseille, nous devons être plus forts. » Les tensions se sont intensifiées entre les joueurs, avec une altercation notable entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, qui aurait dégénéré en une confrontation physique, selon La Provence. Ce bruit a commencé à circuler dans les couloirs du Roazhon Park peu après le match, Rabiot étant l’un des premiers à quitter le vestiaire.
Un volcan prêt à exploser
L’Olympique de Marseille, à l’image de sa ville, est un volcan qui peut entrer en éruption à tout moment. Cette identité unique dans le paysage du football français présente des avantages et des inconvénients. Plonger dans le drame après une seule journée de championnat, alors que le mercato est encore en cours et que toutes les recrues ne sont pas encore intégrées, pose question. Les Marseillais, qui retrouveront la Ligue des champions cette saison, ont des ambitions élevées. Après avoir terminé à dix-neuf points des Parisiens la saison précédente, ils se sont engagés à réduire cet écart. Leonardo Balerdi, le capitaine, a déclaré en conférence de presse : « L’objectif de l’équipe est de toujours progresser. Nous voulons nous qualifier pour la Ligue des champions chaque année et faire mieux que lors des précédentes éditions. »
Cependant, il serait imprudent de juger la saison sur la base d’un seul match, aussi décevant soit-il. Les Olympiens ont encore 33 rencontres pour prouver leur valeur et démontrer qu’ils ont appris de leurs erreurs passées, que ce soit au niveau du staff, des dirigeants ou des joueurs. Avec un effectif encore en construction, plusieurs joueurs, dont Neal Maupay, n’ont pas été retenus pour ce premier match, et Jonathan Rowe pourrait également voir son avenir à Marseille compromis après cet incident. Le calendrier à venir s’annonce difficile, avec des rencontres contre l’OL et le PSG dans les quatre prochaines journées, sans oublier le Paris FC ce week-end au Vélodrome. L’OM doit rester fidèle à son identité, mais il est crucial de ne pas céder à la panique après chaque revers.
Des tensions entre Rowe et Rabiot ?
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