Il existe des nuits qui laissent une empreinte indélébile sur une ville, une génération, un club et une compétition. Le 31 mai 2025, à Munich, le Paris Saint-Germain a réécrit son histoire. Après des années à observer les autres s’élancer vers leur destin, le PSG a enfin pris les rênes de son héritage. Lors d’une finale époustouflante, où Paris a largement dominé son adversaire, une atmosphère incroyable flottait dans l’air munichois. Une sensation peut-être similaire à celle ressentie par les Marseillais il y a 32 ans dans cette même ville, mais cette fois, le trophée, l’étoile et cette euphorie appartiennent aux Parisiens.
Un rêve devenu réalité
Face à l’Inter Milan, une équipe réputée pour sa solidité défensive et son expérience, le PSG a ouvert le score après seulement 12 minutes, et a doublé la mise 8 minutes plus tard. À la mi-temps, malgré une avance de deux buts, la prudence était de mise, car l’Inter pouvait toujours revenir. Les traumatismes passés pesaient lourd, mais ils ont servi de motivation pour se surpasser. Kvicha Kvaratskhelia a continué à harceler la défense adverse, tandis que Simone Inzaghi, sous pression, a perdu son calme. C’est ainsi que Désiré Doué a émergé, se transformant en un finisseur redoutable, inscrivant un, deux, puis trois buts. Est-ce vraiment en train de se passer ? Avec encore près de 30 minutes à jouer, les supporters parisiens pouvaient déjà commencer à fêter leur première victoire en Ligue des champions.
Pour ajouter à l’incroyable, Kvaratskhelia a marqué un quatrième but, suivi par Senny Mayulu, le dernier jeune talent du club, qui a scellé le score à cinq. À sa célébration, il était évident qu’il était submergé par l’émotion. Tout le banc parisien s’est précipité vers lui, avant qu’il ne se tourne vers les supporters pour partager cette euphorie. Une euphorie qui ne semble pas prête à s’estomper.
Une victoire éclatante
Avec près de 30 degrés à Munich, il était évident que quelque chose d’exceptionnel se préparait. Et au terme de cette effervescence, c’est Paris qui a triomphé. Que dire de plus ? Marquinhos et Presnel Kimpembe sont désormais champions d’Europe. Le PSG a joué au rythme des « Olé » pendant les dix dernières minutes, devenant ainsi la première équipe à remporter une finale de C1 avec un écart de cinq buts. Javier Pastore a même remis le trophée, décoré de bandelettes rouges et bleues, à une équipe qui a soulevé la Ligue des champions sans trembler. Même Emmanuel Macron et Kylian Mbappé ont félicité le club sur les réseaux sociaux. Bien que DJ Snake et Teddy Riner aient également attiré un peu d’attention, la gloire revient aux véritables héros de la soirée.
La folie parisienne a même pris de court l’UEFA, qui n’était pas préparée à une telle célébration. Alors que les joueurs fêtaient leur victoire avec leurs supporters, ces derniers ont franchi le cordon de sécurité pour envahir la pelouse. Peut-être 1000 ou 2000 fans ont ainsi poussé les responsables du stade à intervenir. Ce n’était pas la première fois que cela se produisait, car à chaque but, les supporters avaient déjà allumé des fumigènes, ce qui leur avait valu des rappels à l’ordre. Au pire, ils pourraient être privés de la réception de l’Union Saint-Gilloise ou du Slavia Prague en septembre prochain, mais qui se soucie de cela aujourd’hui ? Ces supporters ont donné de leur énergie pendant 90 minutes et plus. Ils ont également déployé une belle bâche avant le match et une autre après, rendant hommage à Luis Enrique et à sa fille Xana, décédée, avec le coach portant un t-shirt spécial après le coup de sifflet final. Qui aurait cru que lui, l’Ibère passionné, parviendrait à rassembler tout le monde ? Cette soirée a été marquée par l’inédit, le sensationnel et la folie. Alors, il est temps de le redire : Paris, c’est la Champions League !
Luis Enrique, son Paris est une réussite

