Un autre visage marquant du football français, de la même époque que Didier Roustan, Rolland Courbis partage avec émotion ses souvenirs de ce journaliste « talentueux qu’il était impossible d’ignorer ».
« C’est toujours étrange pour moi de voir partir quelqu’un que je connais depuis plus de trois décennies. Pour moi, il restera à jamais une personne compétente, parfois même brillante. Il était impossible de ne pas le connaître. Bien que nous ne nous soyons pas souvent côtoyés, il y avait entre nous une véritable estime mutuelle. Il faisait preuve de cohérence dans toutes ses actions.
Parmi mes souvenirs liés à Didier, je me rappelle d’un documentaire sur l’OM de Tapie dans les années 90. On y voyait des joueurs comme Papin et Mozer. Il avait ajouté un aspect audacieux au reportage : des loups. J’ai regardé ce reportage sur Téléfoot et j’étais littéralement stupéfait. Un loup était passé à quelques centimètres de Mozer, qui avait eu la présence d’esprit de ne pas bouger, car on ne sait jamais comment un loup pourrait réagir. Ce jour-là, j’ai réalisé qu’il était en avance sur son temps dans de nombreux domaines.
Départs, controverses et trahisons : une pause sous tension