Masanaga Kageyama, un dirigeant influent du football japonais et ancien joueur professionnel, a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Bobigny pour importation et possession d’images à caractère pédopornographique, d’après les révélations du Parisien. Âgé de 58 ans, Kageyama, qui occupe le poste de directeur technique au sein de l’Association japonaise de football, a été arrêté le 2 octobre dernier à son arrivée à Roissy, où il faisait une escale en provenance du Japon à destination du Chili pour le Mondial U20. Des membres de l’équipage l’ont surpris en train de visionner sur sa tablette des images d’une « jeune fille d’environ 10 ans ».
Au cours de l’audience, l’ancien défenseur a tenté de minimiser son implication, soutenant qu’il s’agissait d’images générées par intelligence artificielle, « par curiosité » et dans un cadre qu’il qualifiait d’artistique. Le tribunal a souligné que, qu’elles soient créées par IA ou non, ces images sont considérées comme des représentations pédopornographiques illégales, et qu’il avait également cherché des contenus impliquant de véritables mineurs.
Le procureur a dénoncé un « choix délibéré » de sa part pour abaisser les critères d’âge dans ses recherches. Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, accompagné d’une interdiction de séjour de dix ans en France, d’une interdiction d’exercer toute activité en rapport avec des mineurs pendant dix ans, ainsi que d’une inscription au Fijais (fichier des auteurs d’infractions sexuelles). Masanaga Kageyama a été libéré avant de retourner au Japon, où ces sanctions n’ont pas de valeur légale.
La première nation qualifiée pour la Coupe du monde 2026 est désormais connue !

