Quatre, c’est le nombre de réalisations de Cole Palmer lors de la rencontre contre Brighton au début d’octobre (4-0). Quatre, également, comme la position de Chelsea dans le classement de la Premier League avant cette 8e journée. Solidement ancrés dans le Big Four, les Blues se dirigent vers Anfield ce dimanche, désireux de défier le leader et de prouver que leurs ambitions sont désormais résolument orientées vers le succès sportif, après deux années difficiles où le club a souvent été en difficulté. Depuis le départ de Roman Abramovitch et l’acquisition du club par Todd Boehly en juin 2022, la situation n’a cessé de se dégrader. Les investissements dans des joueurs peu connus à des prix exorbitants (52 recrues pour un total de 1 193 750 000 euros) et l’entrée dans le monde de la multipropriété avec la création du groupe BlueCo, qui a notamment acquis le RC Strasbourg, ont contribué à une gestion sportive chaotique. Les supporters, bien que déçus, sont restés fidèles, comme en témoigne l’affluence à Stamford Bridge, qui tourne autour de 39 000 à 40 000 spectateurs en moyenne depuis 2022, affichant un taux de remplissage constant.
Stabilisation de l’effectif de Chelsea
Les efforts des supporters commencent à porter leurs fruits. Avec l’arrivée d’Enzo Maresca, un entraîneur au caractère bien trempé, Chelsea a retrouvé une certaine stabilité. Le recrutement a été judicieusement orchestré, avec des joueurs comme Jadon Sancho, João Félix, Pedro Neto et Kiernan Dewsbury-Hall intégrés dans l’effectif. Parallèlement, 26 joueurs ont quitté le club (quinze en prêt et onze transferts définitifs). Bien que cela ne soit pas suffisant pour crier victoire, cela a permis de respirer un peu. Maresca, confronté à la gestion d’un effectif pléthorique, avait été clair : « Aucun entraîneur au monde ne peut diriger un entraînement avec 42 joueurs. Je ne travaille qu’avec 21, 22 ou 23 joueurs. Les autres s’entraînent à part. Nous espérons trouver une solution pour chacun d’eux. » Sa demande a été entendue et mise en œuvre.
Avec un vestiaire assaini, l’équipe a pu entamer sa rédemption en infligeant des défaites cinglantes à ses adversaires (2-6 contre Wolverhampton, 0-3 à West Ham, 4-2 à Brighton), se positionnant ainsi comme la deuxième meilleure attaque de la Premier League avec seize buts, juste derrière Manchester City. L’attaque est dynamisée par Cole Palmer, qui se classe actuellement parmi les meilleurs buteurs du championnat avec six réalisations, à égalité avec Bryan Mbeumo, et qui a déjà joué un rôle clé dans la bonne fin de saison précédente. En parallèle, Chelsea a également l’occasion de se défouler en Ligue Conférence, où ils affrontent des équipes comme La Gantoise, le Panathinaikos, Noah FC, Heidenheim, Astana et les Shamrock Rovers. Ce parcours, bien que folklorique, pourrait les mener vers un titre continental sans trop de difficultés, à condition d’éviter les pièges que pourraient représenter certaines équipes bosniennes ou chypriotes. Ainsi, le redressement de cette institution est tangible, même si des points d’interrogation subsistent. Ce dimanche à Anfield, un exploit pourrait être à portée de main si l’équipe de Maresca parvient à déjouer les plans du leader sur son propre terrain, confirmant ainsi que les indicateurs sont au vert pour Chelsea.
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