L’art de la communication.
Lors de la demi-finale du tournoi olympique, l’équipe de France se retrouve face à l’Égypte, et elle est logiquement perçue comme la favorite. En tant que communicateur avisé, le sélectionneur Thierry Henry, qui a pris la parole lors d’une conférence de presse, a néanmoins choisi de mettre un peu de pression sur les joueurs égyptiens : « Je ne me considère jamais comme le favori, ni comme un outsider. Un match reste à jouer. Les Égyptiens sont souvent comparés aux Brésiliens en Afrique, en raison de leur histoire. Ils sont habitués à être en position de force. Bien qu’ils n’aient pas encore connu ce type de situation, tout peut arriver. Rien ne sera simple. »
Le champion du monde de 1998 a également évoqué l’excellente ambiance qui règne au sein de son équipe, ainsi que l’enthousiasme du public depuis le début de la compétition : « Les victoires facilitent toujours les choses, mais il y a un véritable engouement. L’atmosphère à Bordeaux m’a rappelé notre parcours en 1998, c’était tout simplement incroyable. Marseille et Nice ont également été des moments forts, mais Bordeaux a été particulièrement émouvant. Ce but annulé à Michael Olise m’a fait revivre des sensations que je n’avais pas ressenties depuis longtemps avec l’équipe de France. C’était exceptionnel. Partager les JO avec les Français à travers le football a été une expérience unique. On dit souvent que le football est à part, mais cette fois, il a réussi à rassembler tout le monde, et c’était vraiment significatif. »
Il ne reste plus qu’à concrétiser cet enthousiasme par une médaille d’or.
L’Égypte triomphe du Paraguay aux tirs au but et se qualifie pour les demi-finales des JO