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⇒ Tamara Horaček, joueuse de handball
Fille d’un passionné de basketball et d’une ancienne handballeuse internationale croate, Tamara Horaček a suivi le chemin tracé par sa mère, Vesna, pour devenir handballeuse professionnelle, bien qu’elle n’ait pas toujours été convaincue. « Le handball est venu à moi de manière assez naturelle, mais aussi par dépit. Au départ, je souhaitais pratiquer le volley-ball. Je voulais faire partie d’une équipe, m’engager dans une activité collective », a déclaré la demi-centre aux cheveux châtains à SO 2024. Que serait-il advenu si elle avait chaussé des crampons sur un terrain de football ?
Arrivée en France à l’âge de 8 ans, la jeune Tamara a été formée au prestigieux FC Metz. Après un bref passage à Paris, un départ à l’étranger et un retour dans son club d’origine, elle a récemment quitté Nantes en raison de difficultés financières (et non, cette fois, Waldemar Kita n’est pas impliqué). Que ce soit en attaque ou en défense, comme Paulo Pogba, Tamara Horaček est passée de remplaçante à joueuse clé. « C’est un sport de contact, cela correspond à ma personnalité. J’adore défendre, donc ces contacts sont un vrai plaisir », affirme-t-elle, se réjouissant de l’idée de réaliser des tacles sur le terrain. Avec des passes spectaculaires et des buts décisifs, la meilleure marqueuse française est omniprésente. Héroïne de la demi-finale des JO, elle a sans doute attiré l’attention de Nasser Al-Khelaïfi, prêt à débourser 90 millions pour son club de l’Eintracht… euh, du RK Krim. En finale, on espère qu’elle aura plus de réussite face à la gardienne que Randal Kolo Muani en 2022.
Finale des handballeuses samedi à 15h00 contre la Norvège.
⇒ Earvin Ngapeth, joueur de volley-ball
Issu d’une famille de volleyeurs, Earvin Ngapeth a naturellement suivi la voie des parquets et des filets. Cependant, le natif de Saint-Raphaël aurait pu avoir une carrière de footballeur. Il a commencé à jouer au football aux côtés de Layvin Kurzawa, partageant avec lui une passion pour les changements de coiffure et les frasques. S’il n’avait pas abandonné le football après sept ans, Ngapeth aurait pu suivre son ami à Monaco, voire au PSG, et profiter des nuits parisiennes.
Doté d’une grande technique mais parfois irrégulier et amateur de trashtalk, il aurait pu agacer certains de ses supporters, à l’image de Neymar. En 2010, alors qu’il était footballeur, il aurait été dans l’avion du retour pendant que ses coéquipiers faisaient grève dans un bus : insulter un sélectionneur en plein Mondial était dans ses cordes. Mais lorsqu’il est sur le terrain, ses gestes techniques émerveillent. Excellent en attaque, il aurait également pu briller en défense, lui qui aime sauver le ballon avec ses pieds. À 33 ans, il se trouve en Turquie pour réaliser son rêve de devenir une rockstar.
Finale des volleyeurs à 13h00 contre la Pologne.
⇒ Matthew Strazel, joueur de basket
Si vous n’êtes pas un expert en basketball, vous n’avez probablement pas entendu parler de Matthew Strazel avant les JO et son incroyable 3+1 marqué contre le Japon, qui a permis de prolonger le match et de décrocher la victoire, ouvrant ainsi les portes des quarts de finale. Bien que son nom ait une consonance anglophone, Strazel est un meneur français né à Bourg-la-Reine. Avec son allure, ses tatouages et son charme, il aurait pu facilement devenir footballeur. À 22 ans, il a d’ailleurs commencé sa carrière dans le football avec un premier contrat professionnel à Lyon, suivi d’une signature à Monaco il y a deux saisons.
Bien qu’il ait mis du temps à s’imposer, grâce à son parcours olympique et à sa médaille (or ou argent, réponse ce samedi), son nom pourrait bientôt résonner en Premier League, notamment auprès des propriétaires de Chelsea, qui auraient tenté de le recruter cet été pour 40 millions. Direction Crystal Palace, peut-être, pour faire croire aux supporters des Eagles qu’il n’est pas vraiment parti au Bayern ?
Finale des basketteurs samedi à 21h30 contre les États-Unis.
⇒ Gabby Williams, joueuse de basket
Après avoir frôlé une carrière de sauteuse en hauteur aux JO de Londres, avant une blessure aux ligaments croisés, Gabby Williams s’est tournée vers le basket, bien qu’elle aurait également pu choisir le football, ou plutôt le soccer. L’ailière française est née aux États-Unis, où le football féminin est depuis longtemps le sport le plus populaire. Avec ses 1,80 m, elle est considérée comme petite pour le basket, mais aurait été parmi les plus grandes sur le terrain de football. De plus, ses années d’athlétisme et de basket ont renforcé ses compétences athlétiques.
Lorsque le New York Times parle de « la manière élégante dont elle s’impose dans le jeu grâce à sa vision, son positionnement et son anticipation », on ne peut s’empêcher de penser que cette joueuse déterminée et calme sur le parquet aurait pu évoquer un Thiago Silva en défense. Elle connaît bien le championnat français, ayant joué un an à Montpellier et évoluant récemment au sein du grand Lyon de l’ASVEL, dont l’un des actionnaires est l’Olympique lyonnais. La transition entre ses deux carrières était donc toute tracée, et son palmarès aurait pu s’étoffer davantage.
Finale des basketteuses dimanche à 15h30 contre les États-Unis.
⇒ Élodie Clouvel, pentathlète
Née en banlieue de Saint-Étienne, Élodie Clouvel a grandi dans une ville emblématique du football. Pourtant, elle a choisi le pentathlon moderne, après avoir débuté par la natation. Sa polyvalence, exigée par les cinq disciplines, aurait été un atout pour briller sur les terrains de football. La natation lui a apporté de la force, tandis que l’escrime a développé son agilité et sa rapidité, des qualités essentielles pour surprendre ses adversaires. Grâce à l’équitation, Élodie a également appris la coordination et l’entente, des compétences cruciales pour espérer intégrer la défense aux côtés de Wendie Renard à l’OL ou de Griedge Mbock au PSG.
L’épreuve du laser run combine endurance et précision au tir. En rejoignant la section féminine du PSG, elle pourrait donner des conseils à Ousmane Dembélé au centre d’entraînement. Avec ses 1,82 m, elle peut également jouer un rôle en défense ou en attaque pour marquer de la tête dans la surface.
Finale du pentathlon moderne dimanche.
Alain Parny, les Bleu(e)s dans la peau
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