mercredi,octobre 9,2024

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Monaco renverse Barcelone en Ligue des champions malgré un joueur en moins !

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AS Monaco 2-1 FC Barcelone

Buts : Akliouche (16e) et Ilenikhena (71e) pour l’ASM // Yamal (28e) pour le Barça

Expulsion : García (10e) à Barcelone

Après une absence de six ans sur la scène européenne, l’AS Monaco a reçu un cadeau inattendu : une expulsion rapide qui a transformé le match tant attendu contre le FC Barcelone. Le pressing efficace de Takumi Minamino et une relance ratée de Marc-André ter Stegen ont conduit Eric García à commettre une faute à la 10e minute, juste à l’entrée de la surface. En Principauté, le FC Barcelone a dû faire face à une situation délicate en jouant à dix, tandis que les Monégasques ont su tirer parti de cet avantage pour s’imposer face au leader de la Liga, remportant ainsi leur premier match de cette nouvelle Ligue des champions (2-1).

La jeunesse s’impose

Les Catalans s’étaient probablement préparés à un match différent, mais ils n’ont même pas eu le temps de se montrer menaçants à égalité numérique. L’expulsion de García a galvanisé les Monégasques, qui ont failli encaisser un but avant que Wilfrid Singo ne réalise un retour décisif face à Raphinha, qui s’était échappé pour défier Philipp Köhn (13e). Dans un football où l’âge semble perdre de son importance, la jeunesse a pris le dessus des deux côtés. Maghnes Akliouche, âgé de 22 ans, a ouvert le score lors de sa première apparition en Ligue des champions : lancé sur le flanc droit, le vice-champion olympique a effectué un crochet pour se défaire de Pedri et a conclu d’une frappe du pied gauche qui a trompé Ter Stegen (1-0, 16e).

MAGHNES AKLIOUCHE OUVRE LE SCORE FACE AU FC BARCELONE, QUEL BUT ! 😱

Le contrôle, l’enchaînement, la frappe… 🥵#ASMFCB| #UCL pic.twitter.com/3GZTrZTXl

— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) September 19, 2024

Cependant, le prodige Lamine Yamal, qui n’a que 17 ans, a rapidement réagi. Sur un long dégagement de Marc Casado, il a fait preuve de maturité en se débarrassant de ses adversaires, dribblant Mohamed Salisu avant d’égaliser en surprenant Köhn sur sa gauche (1-1, 28e). Ce moment a été observé par Michael Jordan, une légende du sport, présent dans les tribunes du stade Louis-II.

Ilenikhena, l’architecte du succès

Le seul tir cadré des Catalans a trouvé le chemin des filets, mais les Monégasques ont longtemps semblé incapables de capitaliser sur leur supériorité numérique. La défense barcelonaise a su jouer intelligemment, mettant hors jeu plusieurs attaquants, dont Breel Embolo, qui a manqué d’inspiration dans les moments décisifs. Takumi Minamino a tenté sa chance dans le petit filet (38e), suivi d’un coup franc plongeant de Lamine Camara (44e) et d’une frappe lointaine de Vanderson qui a nécessité une belle parade de Ter Stegen (57e).

GEORGE ILENIKHENA REDONNE L’AVANTAGE À MONACO FACE AU BARÇA ! 🤯#ASMFCB | #UCL pic.twitter.com/7kNVRqPB4j

— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) September 19, 2024

Malgré cela, l’ASM a continué à pousser, ne montrant aucun signe de faiblesse au retour des vestiaires. Adi Hütter a décidé de renforcer son équipe en remplaçant Camara par Aleksandr Golovin pour donner plus de créativité au milieu. Ce n’était pas la soirée d’Embolo, mais un autre jeune talent, George Ilenikhena, a pris les choses en main. Sur une longue passe de Vanderson, il a profité d’un bloc catalan trop haut pour marquer d’une frappe que Ter Stegen n’a pas pu arrêter (2-1, 71e). Monaco a continué à mettre la pression, avec Folarin Balogun qui a testé Ter Stegen, tandis que le Barça a échappé à un penalty après une consultation de la VAR suite à un contact entre Martínez et l’ancien attaquant rémois. Les Rouge et Blanc sont à prendre au sérieux dans cette Ligue des champions.


Monaco (4-2-3-1) : Köhn – Singo, Kehrer, Salisu, Vanderson – Zakaria, Camara (Golovin, 46e) – Akliouche, Minamino (Balogun, 69e), Ben Seghir (Caio Henrique, 69e) – Embolo (Ilenikhena, 59e). Entraîneur : Adi Hütter.

Barcelone (4-2-3-1) : Ter Stegen – Koundé, Cubarsí (Torres, 80e), Martínez, Baldé – Casadó, García – Yamal (Martin, 80e), Pedri (Torre, 83e), Raphinha – Lewandowski (Domínguez, 80e). Entraîneur : Hans-Dieter Flick.

Ilenikhena, le cauchemar du Barça

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